Euroligue : News

Souffrant de la comparaison financière avec leurs rivaux d’Europe, Le Mans et Nancy, les deux clubs français engagés en Euroligue, ont pour objectif d’atteindre le Top 16.


Cette année, deux clubs représenteront la France en Euroligue. Ce sera peut-être la dernière fois. Même si la réforme entreprise à partir de 2009 n’est pas totalement avalisée, le système des franchises que veulent instaurer les dirigeants de la plus grande compétition européenne de clubs n’est clairement pas favorable aux «petits» de l’Hexagone. Au moment de l’annonce de l’américanisation de sa formule, seule l’ASVEL était susceptible de répondre aux critères émis par l’Euroligue : salle de 10 000 places minimum, revenus télévisuels, résultats sportifs. Sauf que la nouvelle enceinte ne devrait voir le jour que pour la saison 2011-2012 et que le début de saison (1 victoire, 2 défaites) ne rassure guère un club qui court après le championnat depuis 2002. Si la candidature de l’ASVEL était recalée, seul le champion de France défendrait à l’avenir les couleurs tricolores en Euroligue.

Le Mans peut y croire
Ce futur pas très rose n’est que le reflet finalement de la faiblesse du basket français de clubs sur la scène européenne. Il faut ainsi remonter à 1997 pour retrouver trace de la présence d’une formation de l’Hexagone (ASVEL) dans un Final Four d’Euroligue. Depuis, les clubs français traînent leur peine sur les parquets d'Europe, endossant le simple rôle de faire-valoir. Mais il semblerait cette année qu’ils aient envie de couper avec cette image. C’est le cas du Mans. Encore bénéficiaire du ranking, avant que celui-ci ne disparaisse à la fin de saison, le club sarthois a failli rester sur le palier suite à sa triste prestation de l’an passé (2 victoires pour 12 défaites, plus mauvais bilan européen). Alertés, les dirigeants ont donc décidé d’offrir un visage un peu plus digne. Avec les arrivées de Dee Spencer, 2e meilleur marqueur de l’Euroligue 2008 avec Bologne (18,1 points), et de David Bluthenthal, vainqueur de la compétition en 2004 avec le Maccabi Tel-Aviv, le MSB a d’un seul coup grandi en expérience et en mental.

Si les hommes de JD Jackson ont peut-être perdu en homogénéité collective, elle a ainsi considérablement gagné en instinct de compétiteurs. Soit tout ce qu’il manquait à une formation mancelle qui avait pour habitude de pécher dans le money-time. L’apport de ces «game-killers» pourrait s’avérer décisif face aux Italiens d’Avellino et aux Croates du Cibona Zagreb, ses deux rivaux directs pour l’une des quatre places qualificatives pour le Top 16, les armadas de l’Olympiakos (Papaloukas, Childress, Vujcic, Halperin, Macijauskas…), du Maccabi, finaliste en 2008 (Arroyo, Brown…) , et de Malaga (Welsch, Jimenez, Haislip et le Français Joseph Gomis) semblant promises aux trois premières places.

Nancy aussi ?
Pour Nancy, la donne est légèrement différente. Champion de France pour la première fois de son histoire, le SLUC dispute sa première Euroligue avec le statut de Petit Poucet. Et pour leur baptême, les Couguars ont tiré du lourd : le Panathinaïkos et sa constellation d’étoiles (Jasikevicius, Diamantidis, Spanoulis, Batiste, Nicholas…), le Barcelone de Juan Carlos Navarro, les Italiens de Sienne, 3es du dernier Final Four ayant écrasé le championnat transalpin, et le champion de Lituanie, Zalgiris Kaunas. Seuls les Polonais de Sopot semblent jouer dans la même cour. Mais depuis le tirage, Kaunas connaît de grandes difficultés financières et a déjà dû céder Marcus Brown au Maccabi pour combler une partie de son déficit. Le Top 16, illusoire, devient dès lors accessible. Mais comme Roanne l’an passé, le SLUC risque logiquement de souffrir de son inexpérience même si les frères Greer, Morandais et Julian ont déjà goûté à l’Euroligue. Joueurs importants de Pro A, John Cox et Lamayn Wilson, recrutés pour l’occasion, devront rapidement s’adapter à la compétition. L’une des conditions pour que Nancy pousse sa croissance nationale au niveau européen.


Groupe A :
Avellino (Italie), Cibona Zagreb (Croatie), Le Mans (France) , Maccabi Tel-Aviv (Israël), Olympiakos (Grèce), Malaga (Espagne)

Groupe B :
Sopot (Pologne), Barcelone (Espagne), Sienne (Italie), SLUC Nancy (France) , Panathinaïkos (Grèce), Zalgiris Kaunas (Lituanie)



sport24.com

Les Manceaux, d'ors et déjà éliminés du Top 16,
ont remporté leur premier succès de la saison en Euroligue face aux
Italiens d'Avellino. Pourtant, une nouvelle fois, les Sarthois ont bien
failli perdre une rencontre qu'ils ont dominée de bout en bout (92-88).
Mais l'essentiel est assuré.LE MANS - AVELLINO : 92-88Le Mans:
27 paniers (dont 8 sur 21 à trois points) sur 54 tirs - 30 lancers
francs sur 33 tentés - 34 rebonds (Koffi - 14 passes (Spencer 5) -
14 balles perdues - 26 fautes personnelles. Marqueurs: Chase (21), Spencer (25), Koffi (3), Diot (0), Ndoye (7), Leloup (0), Batista (16), Badiane (6), Bluthenthal (14).Avellino:
29 paniers (dont 7 sur 17 à trois points) sur 57 tirs - 23 lancers
francs sur 32 tentés - 24 rebonds - 14 passes (Diener 4) - 13 balles
perdues - 28 fautes personnelles. Marqueurs: Warren
(18), Radulovic (9), Porta (7), Best (19), Cinciarini (7), Crosariol
(4), Slay (2), Tusek (0), Williams (12), Diener (10).Le zéro
pointé est évité. Un moindre mal. Le Mans a finalement décroché cette
victoire qui lui faisait tant défaut cette saison en Euroligue. Ce
succès qui lui a tendu les bras a de trop nombreuses reprises avant de
choisir le camp adverse. Cette fois-ci, les Sarthois ont tenu jusqu'au
bout face à une formation italienne d'Avellino peu inspirée, notamment
en défense. A voir l'engagement des Transalpins, d'ors et déjà éliminés
de la course au Top 16, difficile d'imaginer qu'ils avaient fait de ce
déplacement un objectif prioritaire.Si friables ces derniers
temps, le MSB a bien failli retombé dans ses travers. Incapables de
gérer un avantage pourtant confortable (84-68 à cinq minutes du terme),
les coéquipiers de Pape Badiane ont tremblé jusqu'au bout. D'air balls
en pertes de balle déroutantes, les Manceaux, incorrigibles, ont livré
trois dernières minutes pour le moins brouillonnes. Comme pétrifié par
l'idée de s'imposer enfin sur la scène européenne. Le Mans a même
encaissé un sévère 19-35 lors de l'ultime quart-temps. Mais l'essentiel
est assuré : éviter de finir comme les London Towers qui n'avaient
obtenu aucune victoire lors de l'édition 2001/02.
Un Spencer des grands soirs
Les hommes de JD Jackson doivent leur salut au réveil de leur trio David
Bluthenthal (14 points), Brian Chase (19 points) et surtout Dee
Spencer. Ce dernier a livré une prestation de haute volée empilant 25
points (à 4/6 à trois points), 7 rebonds et 5 passes. C'est lui qui a
également inscrit deux lancer-francs cruciaux dans la dernière minute
alors que son équipe voyait son avance fondre brutalement. Car Le Mans
n'aurait jamais dû se faire de telles frayeurs en fin de rencontre.D'abord
parce que les locaux ont pris ce match par le bon bout (16-3 après 5
minutes de jeu). Ensuite, parce qu'ils n'ont cessé de dicter leur jeu à
des visiteurs longtemps laxistes en défense (50-37 à la pause, 73-53 à
la fin du troisième quart-temps). Sûr que les Manceaux, à la peine en
championnat après une défaite inattendue au Havre samedi, se
contenteront de ce premier succès en neuf rencontres. De quoi ramener
un peu de sérénité dans la Sarthe. Si cette rencontre sonne le retour
au premier plan de Spencer, le Mans peut croire en des jours meilleurs.

C'est dommage de se réveiller quand on est déjà éliminé mais bon ils ont surement jouer plus relacher.

Et bin c'est pas trop tot. Ils avaient fait pourtant de bons match, mais ils géraient tellement mal le money time, qu'ils perdaient à chaque fois. peut etre le manque d'expérience

Enfin bon l'expérience, ils devraient commencer à l'avoir quoi, ça fait 3 saisons qu'ils jouent en Euroligue, enfin bon.
Bon ça n'a peut-être rien à voir, mais tant qu'il n'y aura de restrictions sur le nombre d'étrangers dans le championnat de France, ça sera dur pour eux en Euroligue. Je m'explique: les Etrangers d'aujourd'hui sont en très grosse majorité Américains, ils sont recrutés par les clubs français pour avoir un franchise player, et sont utilisés comme des "mercenaires", et n'aident pas les autres joueurs de l'équipe à mieux jouer, à progresser, contrairement à il y a quelques années. Je prend l'exemple de Rod Sellers, ou Artur Drozdov,qui m'ont marqué à Pau-Orthez vers les années 2002, qui eux s'impliquaient dans la vie du club et des autres joueurs.
Il faut faire quelque chose dans le basket français, comme je l'ai dit précédemment un nombre d'étrangers limités par club par exemple. Je rejoins le discours de Jacques Monclar sur L'équipeTV il y a quelques jours si certains d'entre vous l'ont vu.
Voilà j'espère avoir un tant soit peu relancé la partie Europe

nancy perd a kaunas 105/94 , pourtant mené de 1 pts a 3 min de la fin dommage!! faudra battre sienne la semaine prochaine pour esperer le top 16

oué ça va etre très très dur pour eux aussi

Le probleme aussi el chtio il est le meme que pour le foot. Les championnats français n'ont pas les meme moyens que les grosses écuries européenne et le probleme est la.
Villeurbanne il y a quelque saisons avait finit dans le final four, et ceci parce qu'ils avaient fait un recrutement énorme (qui n'a tenue qu'une saison, au vue du niveau des salaires ils ne pouvaient les assurer plus longtemps).
Après je ne dis pas que tes idées sont fausse bien au contraire, ne serait ce que pour le championnat ProA qui voit les clubs stables rester dans le haut du tableau.

C'est clair que le moyen le plus rapide de progresser est la stabilité de l'effectif, on voit d'ailleurs ce que ça coute à Pau en ce moment.
C'est vrai que l'Asvel avait fait un énorme recrutement, et tu l'a dit toi-même, le club a du se séparer d'eux du fait des salaires.
Certes, il y aura toujours le problème des différences de budget par rapport aux autres équipes d'Europe...

Selon vous, est-ce que l'arrivée de Parker au sein du staff du club peu permettre une redressement des résultats de l'ASVEL ?
L'intéressé a même dit qu'il voulait faire de l'ASVEL "un grand club européen d'ici 5 ans..". Cela passe par la reconstruction d'une salle flambant neuve (je sais pas si quelqu'un est déjà allé à l'Astrobale, perso j'y suis déjà allé et je trouve que c'est une salle assez extraordinaire..), un recrutement plus qu'intéressant cet été...
A suivre de très près ...

Je ne vois pas trop en quoi ça va changer moi, le fait qu'il devienne président du club. Peut etre qu'il va apporter plus d'argent mais bon sinon je vois pas trop. Il va réussir à amener peut etre ses frères ou je sais pas, après il a pas mal de relation donc il peux prendre ses amis s'ils sont intéressés par le défi

de l'argent je sais pas s'il peut amener des tonnes de frics pour faire venir des grandes stars européennes, apres ya les relations qui comptent

Le Real Madrid a engagé l’ailier américain Kennedy Winston pour la fin de la saison.


Kennedy Winston (1,98m) remplace Quinton Hosley, dont le contrat s’est
terminé mardi. Champion de Grèce avec le Panathinaïkos l’année
dernière, l’Américain de 24 ans évoluait au Türk Telekom d’Ankara
depuis le début de saison. Invaincu après trois journées du Top 16, le
Real Madrid se déplace chez le Maccabi Tel-Aviv jeudi.

sport24

Le CSKA tranquille

Moscou a tranquillement disposé du Partizan Belgrade lors du premier match de la série qui les oppose en quart de finale de l’Euroligue (56-47).

L’écart final n’est pas très important mais le CSKA n’a jamais été en danger face au Partizan. Les champions d’Europe ont tranquillement géré leur avantage de dix points acquis lors du premier quart-temps (13-3) pour finalement l’emporter dans leur salle (56-47). Moscou et Belgrade se retrouveront dès jeudi pour le match 2 de cette série qui compte pour les quarts de finale de l'Euroligue.

Résultat des quarts de finale :
Match 1
CSKA Moscou - Partizan 56-47

En ce moment :
Panathinaikos - Sienne

A suivre (20h45) :
FC Barcelone - Vitoria
Olympiakos - Real Madrid

s24

Pour la 5ème année consécutive le polyvalent
grec, Dimitris Diamantidis, remporte le trophée du meilleur défenseur
de l’Euroleague.









Les
coachs chargés de voter ont été unanime, Diamantidis est LE meilleur
défenseur de cette saison d’Euroleague, tout comme il l’était déjà
l’année passée et l’année d’avant…


Comme personne avant lui, le Diamant à fait de ce trophée sa propriété en réalisant la passe de 5.


Diamantidis tourne cette saison à 8,8pts (51%), 4,5rbds, 3,2pds, 1,5int.


A noter que le trophée Alphonso Ford, récompensant le
meilleur marqueur en moyenne par match de la saison, a été décroché
pour la seconde fois (après 2007) par Igor Rakocevic (17,95pts de
moyenne en 20 rencontres). Le serbe succède au palmarès à Marc Salyers
l’ancien joueur de Roanne.


bb