Titihenry13 Vainqueur de Slam Dunk Contest
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| Sujet: Saison 2008/09 : Top 35 des joueurs étrangers Ven 13 Mar - 15:45 | |
| A une petite vingtaine de matches de la fin de la saison régulière, on est désormais en mesure de s’inspirer des performances réalisées jusqu’ici par les joueurs internationaux afin de tenter d’établir un classement. Sur quels critères s’appuyer dans cette optique? Les statistiques, pondérées par le temps de jeu, constituent un premier outil de comparaison. Il convient également d’évaluer l’influence, non quantifiable, du joueur sur les performances de l’équipe au sein de laquelle il évolue. Coup de projecteur sur ces joueurs étrangers de plus en plus présents par le nombre chaque année, avec ce classement 2008/09.
1. TONY PARKER, San Antonio Spurs, France. 20.9 pts, 3 rbds, 6.6 pds, 48.5% aux tirs. "Are you kidding me?", vont sûrement penser certains observateurs avisés de la NBA à l’idée de voir Parker occuper la première place de ce classement. Explication: parmi les prétendants, TP est aujourd’hui celui qui s’acquite le mieux de la tâche dévolue aux leaders. Prendre le jeu à son compte est une chose, voir cela se traduire dans les classements en est une autre. Voilà certainement ce qui fait aujourd’hui la différence entre un Nowitzki et un Parker. En l’absence conjuguée de Duncan et Ginobili, le n°9 a tenu la baraque. Des stats et une influence en constante progression chaque année, les aspects défaillants de son jeu lentement mais sûrement améliorés (adresse extérieure et shoot en sortie de dribble ou d’écran notamment), un jeu en pénétration toujours aussi dévastateur, TP est aussi incontournable au Texas qu’il ne l’est à l’heure de choisir les deux premiers de ce classement... La conjugaison du présent et du futur pour les Spurs. 2. PAU GASOL, Los Angeles Lakers, Espagne. 18.4 pts, 9.4 rbds, 3.7 pds, 55.9% aux tirs. Kobe Bryant doit au transfert de Gasol vers la Californie l’opportunité de disputer des Finals. Au moment d’évaluer l’impact d’un joueur sur le jeu développé par son équipe, celui de Pau est énorme. L’espagnol présente un jeu dos au panier d’une efficacité redoutable, son spin-move étant particulièrement bien exécuté pour un joueur de son gabarit. Présent des deux côtés du terrain, Gasol est LE point d’ancrage fiable qui faisait auparavant défaut aux Lakers. Et, accessoirement, un passeur mésestimé. 3. DIRK NOWITZKI, Dallas Mavericks, Allemagne. 25.2 pts, 8.4 rbds, 47.3% aux tirs, 38.3% à 3pts, 90.4% aux LF. Certes, les Mavericks ne font plus peur à personne. Le duo formé par Dirk avec Josh Howard, censé porter la franchise texane à long terme, a failli. Au-delà ces points largement négatifs, Nowitzki reste capable de grosses performances. Son fade-away, bien que défiant toutes les conceptions de l’esthétisme, est toujours aussi efficace. Son adresse extérieure et aux lancers francs sont, pour un big man, des performances d’exception. Malgré des stats supérieures, la saison actuelle des Mavs, combinée aux échecs passés, ne peut permettre à Dirk de concurrencer Parker et Gasol en haut de ce classement. 4. YAO MING, Houston Rockets, Chine. 19.8 pts, 9.5 rbds. Double constat: Yao est moins en verve cette saison. Dans le même temps, les Rockets se dirigent vers la post-season malgré l’absence de Mc Grady. Même avec une production en baisse, le joueur reste une valeur sûre, grâce notamment à ses fondamentaux offensifs. Sa simple présence au coup d’envoi d’une rencontre reste un facteur déterminant pour quiconque tente d’en prédire l’issue. 5. STEVE NASH, Phoenix Suns, Canada. 14.8 pts, 3.2 rbds, 9.7 pds, 48.6% aux tirs, 43.8% à 3pts. L’émergence de meneurs pétris de talent et la saison ratée des Suns plombent le classement du double MVP. Rendement statistique en baisse, absence vraisemblable des playoffs, le temps rattrape finalement ce joueur de 35 ans. A noter cependant, une hausse de régime en cette fin de saison. Trop tard... 6. NENE, Denver Nuggets, Brésil. 14.8 pts, 7.9 rbds, 1.4 ctrs, 61% aux tirs. Retour en force et réussi pour le brésilien après son absence dûe à un cancer. Compense l’absence d’un vrai pivot dans l’effectif des Nuggets, comme en témoigne son adresse magnifique aux tirs. Adresse il est vrai favorisée par le nombre de dunks -spectaculaires de puissance- réalisés par Nene. Parmi les candidats pour le titre de MIP. 7. LUIS SCOLA, Houston Rockets, Argentine. 12.7 pts, 8.5 rbds, 53.5% aux tirs. Indispensable à la bonne marche des Rockets, Scola est un guerrier travaillant dans l’ombre et prouvant match après match à ceux qui ne lui voyaient aucun avenir en NBA qu’ils avaient tort. 8. MEHMET OKUR, Utah Jazz, Turquie.18.1 pts, 8.1 rbds, 50.1% aux tirs, 46.6% à 3pts. L’intérieur du Jazz délaisse souvent les embouteillages en milieu de raquette pour le périmètre. Avec bonheur, sa réussite à 3 points en attestant. Meilleures performances en carrière pour les points marqués et l’adresse aux tirs. Avec un mental à la hauteur de son talent, il tutoierait les sommets de ce classement. 9. ANDRIS BIEDRINS, Golden State Warriors, Lettonie. 12.6 pts, 11.6 rbds, 1.6 ctrs, 57.3% aux tirs. Le letton est l’une des rares satisfactions du côté de la baie de San Francisco. Rebondeur hors-norme, efficace au contre, le joueur semble avoir franchi un nouveau palier cette saison. Un des meilleurs pourcentages aux tirs de la ligue. 10. BORIS DIAW, Charlotte Bobcats, France. 15.1 pts, 6.3 rbds, 5.1 pds, 43.9% à 3 pts sous le maillot des Bobcats. Si la saison avait commencé le jour de son transfert, le Top 5 lui tendrait les bras et les Bobcats seraient probablement en playoffs. Mais ses performances en demi-teinte avec les Suns noircissent quelque peu le tableau. Prouve désormais l’énorme influence qu’il peut avoir au sein d’un effectif grâce à sa versatilité. 11. HEDO TURKOGLU, Orlando Magic, Turquie. 17.3 pts, 5.3 rbds, 4.8 pds. A retrouvé son basket au pays de Disney. Pas suffisamment cependant pour afficher mieux qu’un faible 40.8% de réussite aux tirs. Son jeu all-around et sa capacité à prendre feu ne sont pas étrangers au bon parcours du Magic cette saison. 12. ZYDRUNAS ILGAUSKAS, Cleveland Cavaliers, 13.5 pts, 7.7 rbds, 1.2 ctrs, 48.8% aux tirs. Ce n’est pas pour rien que LeBron avait fait de la prolongation de "Z" une condition à sa resignature à l’issue de son contrat rookie. Voilà l’exemple d’un joueur dont les productions chiffrées ne peuvent traduire l’influence réelle. En l’état actuel de l’effectif des Cavs, pas d’espoir de titre sans Ilgauskas. 13. JOSE CALDERON, Toronto Raptors, Espagne. 13 pts, 3.1 rbds, 8.5 pds, 49.4% aux tirs, 40.5% à 3pts, 98.3% aux LF. Son style légèrement "à l’ancienne" n’a pas suffi à faire décoller les Raptors malgré un effectif intéressant. Réussite hallucinante aux lancers francs. Auteur de nets progrès depuis son année rookie. 14. MARC GASOL, Memphis Grizzlies, Espagne. 11.1 pts, 7.5 rbds, 1.8 pds, 1.1 ctrs, 53.1% aux tirs. Les débuts réussis de Marc ne peuvent masquer le fait que, comme lorsque son frère Pau portait la tunique des Grizzlies, Memphis ne gagne pas. Les perfs de Gasol, qui passe tout de même 30 minutes par soir sur le parquet, sont un réel motif d’espoir. 15. ANDERSON VAREJAO, Cleveland Cavaliers, Brésil. 8.1 pts, 6.9 rbds, 51.8% aux tirs. Malgré une production offensive moindre par rapport à la saison dernière, personne ne nie la part prépondérante de Varejao dans la réussite actuelle des Cavs. C’est encore une fois un facteur non quantifiable qui justifie cette place: l’énergie qu’apporte le brésilien à chacune de ses apparitions sur le court. 16. ANDREI KIRILENKO, Utah Jazz, Russie. 12.2 pts, 5.3 rbds, 3 pds, 1.5 ints, 1.4 ctrs. Si ce classement était basé sur le talent intrinsèque, la première place lui serait dévolue. Kirilenko sait toujours tout faire, il le fait juste un peu moins. Toujours précieux néanmoins, surtout lorsque des joueurs tels que D-Will et Boozer font temporairement défaut. Sa vision du jeu reste exceptionnelle. Comme Sabonis en son temps, il aurait du devenir un joueur historique de la NBA. 17. RUDY FERNANDEZ, Portland Trailblazers, Espagne. 10.5 pts, 2.9 rbds, 2.2 pds. Ce qui confère un avantage à Fernandez aux dépens de Bargnani ou Barbosa, c’est bien entendu la réussite des Blazers sur cette saison. Membre officiel de la Spanish Armada de l’Oregon aux côtés de son compatriote Sergio Rodriguez, Rudy s’acquitte parfaitement des tâches auxquelles Mc Millan l’assigne. Sans oublier ses capacités aériennes... 18. MICHAEL PIETRUS, Orlando Magic, France. 10.5 pts, 3.2 rbs. Des difficultés à retrouver son niveau depuis qu’il est revenu de blessure. Avant cela, une place de starter acquise au Magic grâce à sa défense et à un jeu offensif en progrès. Derrière Lewis et Turkoglu, offre une solution supplémentaire à 3 pts. Pour la première fois, il joue bien et dans une équipe qui gagne... 19. ANDREA BARGNANI, Toronto Raptors, Italie. 14.7 pts, 5.4 rbds, 1.2 ctrs, 43.9% aux tirs, 39.7% à 3 pts. Encore un intérieur naturel qui aime s’éloigner du cercle. L’ancien premier pick de draft a enfin montré, par flashes, des bribes de son talent. Très loin d’être un leader, ses progrès, surtout en terme d’adresse, sont encourageants. 20. LEANDRO BARBOSA, Phoenix Suns, Brésil. 13.9 pts, 2.6 rbds, 2.4 pds. On ne construit pas une carrière sur un premier pas phénoménal si celui-ci n’est pas accompagné de la lucidité offensive nécessaire. Piètre défenseur, Barbosa reste néanmoins utile pour apporter des points "from the bench". 21. Kelenna Azubuike, GS Warriors, G-B. 13.3 pts, 4.7 rbds, 47.4% aux tirs, 46.2% à 3 pts. Satisfaisant au sein de décevants Warriors. 22. Ronny Turiaf, GS Warriors, FR. 5.5 pts, 4 rbds, 1.8 pds, 2.2 ctrs, 50.4% aux tirs. Apporte toute son énergie et son sens du contre. 23. Predrag Stojakovic, NO Hornets, SER. 13.8 pts, 4.4 rbds. Affiche cette saison ses plus faibles taux de réussite aux tirs depuis sa saison rookie. 24. Vladimir Radmanovic, CHA Bobcats, SER. 10.5 pts, 4.6 rbds avec les Bobcats, 43.3% à 3 pts sur la saison. Du scoring au périmètre bienvenu pour les Bobcats. 25. Luc Mbah a Moute, MIL Bucks, CAM. 7 pts, 6 rbds. Intronisé 41 fois dans le cinq des Bucks, il fait presque oublier la déception Alexander. 26. Andres Nocioni, SAC Kings, ARG. 10.5 pts, 4.2 rbds. Le nouveau King est toujours précieux. A le mérite de se battre autant dans le marasme de Sac-Town qu’il ne le faisait à Chicago. 27. Nenad Krstic, OKC Thunder, SER. 9.6 pts, 5.4 rbds, 1.1 ctrs. Sa contribution à la fin de saison correcte du Thunder n’est pas négligeable. 28. Luol Deng, CHI Bulls, G-B. 14.1 pts, 6 rbds.Sur ce qu’il avait laissé entrevoir plus tôt dans sa carrière, peut raisonnablement être qualifié de déception. 29. Beno Udrih, SAC Kings, SVN. 10.9 pts, 4.3 pds, 1.2 ints. Meneur correct qui ne fait pas gagner les Kings pour autant. 30. Yi Jianlian, NJ Nets, CHI. 9.7 pts, 5.8 rbds. L’impression laissée par le chinois des Nets est plombée par son manque d’adresse (40% aux tirs). 31. Samuel Dalembert, PHI Sixers, CAN . 32. Sergio Rodriguez, POR Blazers, ESP. 33. Linas Kleiza, DEN Nuggets, LIT. 34. Zaza Pachulia, ATL Hawks, GEO. 35. Nicolas Batum, POR Blazers, FRA. Absents de ce classement en raison de blessures prolongées: Manu Ginobili, SA Spurs, ARG. Andrew Bogut, MIL Bucks, AUS source :sportvox | |
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